pièce en quatre actes & six personnages

Le Vent de Kalzé est une pièce ancienne, et pourtant moderne. Moderne de fait, car contemporaine – écrite 2011/12 –, et ancienne car elle porte les marques manifestes d’un théâtre d’époque et qui mêle les époques. Le texte même, naviguant dans des intonations moliéresques aussi bien que dans le slam et la rime, est un terreau enrichi qui puise dans tel ou tel registre de langue pour coller au mieux à la situation, aux sentiments des personnages, et raconter l’histoire.
Ce que je veux avec cette pièce, c’est dérouler les ressorts de la fatalité, voir comment et pourquoi telle ou telle situation se reproduit toujours, ici à l’échelle d’une communauté. Est-on maître de son destin? Quel est le prix à payer pour s’affranchir de son héritage et faire ses propres choix?
Cette histoire est celle de la vie simple, celle d’un village isolé, contrôlé par un chef injuste et cruel soumettant les habitants. Ceux-ci sont intimement liés les uns aux autres et en eux se retrouvent les instincts, les passions et les rêves de chaque homme. Au début de la pièce, le chef est mort et la vie du village va intrinsèquement changer, les rôles changent et chacun se révèle… La Fille, qui a fui l’autorité du chef en partant à la ville, il y a dix ans, revient, réveillant les passions et chamboulant les esprits.